L’INSTRUMENT FRANÇAIS SUPERCAM ENREGISTRE LE SON DU 4èME VOL D’INGENUITY !

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Le 1er Mai 2021, l’instrument franco-américain du rover Perseverance de la NASA, SuperCam, a enregistré pour la première fois sur Mars les sons de l’hélicoptère Ingenuity lors de son 4ème vol au-dessus du cratère Jezero.

L'INSTRUMENT FRANÇAIS SUPERCAM ENREGISTRE LE SON DU 4èME VOL D'INGENUITY !
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7 mai 2021

L’INSTRUMENT FRANÇAIS SUPERCAM ENREGISTRE LE SON DU 4èME VOL D’INGENUITY !

Situé à 80 mètres du rover au moment de son décollage, le petit hélicoptère s’est élevé à 5 mètres au-dessus du sol avant de parcourir une distance de 133 mètres pour ensuite revenir atterrir à l’endroit d’où il avait décollé. Le microphone scientifique de SuperCam, développé par l’ISAE-SUPAERO, a enregistré le son émis par la rotation des pales du drone martien au cours de son vol. Ce son possède une fréquence caractéristique de 84 Hz ; elle équivaut au « mi » grave d’un piano ou à la voix de basse d’un être humain.
« C’est une grande surprise pour toute l’équipe scientifique ! » affirme Naomi Murdoch, chercheuse à l’ISAE-SUPAERO qui étudie les données du micro. « Les tests effectués dans un simulateur d’atmosphère martienne pour concevoir cet instrument et nos théories de la propagation du son nous indiquaient que le micro capterait très difficilement les sons de l’hélicoptère. En effet, l’atmosphère de Mars, très peu dense, atténue fortement la transmission des sons. Nous devions avoir un peu de chance pour enregistrer l’hélicoptère à une telle distance. Nous sommes très satisfaits d’avoir réussi à obtenir cet enregistrement qui se révèle une mine d’or pour notre compréhension de l’atmosphère martienne ».
Développé conjointement par l’ISAE-SUPAERO et un consortium de laboratoires du CNRS et de ses partenaires, coordonnés par le CNES, le microphone de SuperCam est dérivé d’un modèle grand public adapté pour résister à l’environnement martien. Il poursuit 3 objectifs scientifiques et techniques substantiels de la mission Mars 2020 :
L’étude du son associé aux impacts laser sur les roches martiennes pour mieux connaître leurs propriétés mécaniques. L’amélioration de la connaissance des phénomènes atmosphériques (turbulence du vent, tourbillons de poussière, interactions du vent avec le rover, et désormais, avec l’hélicoptère).
La compréhension de la signature sonore des différents mouvements du rover (opérations du bras robotique et du mât, roulage sur sol normal ou accidenté, surveillance des pompes, …).
Le microphone avait été mis en route pour la première fois quelques heures après l’atterrissage de Perseverance. Il avait alors enregistré les premiers sons martiens provenant de turbulences dans l’atmosphère. Il est utilisé quotidiennement en conjonction avec l’ablation laser des roches pour l’analyse chimique de Mars.
À PROPOS DE LA MISSION MARS 2020 :
La NASA s’appuie sur le Jet Propulsion Laboratory du Caltech pour le développement de la mission Mars 2020. SuperCam a été développé conjointement par le LANL (Los Alamos National Laboratory, États-Unis) et un consortium de laboratoires rattachés au CNRS, à des universités et établissements de recherche français. Plusieurs universités espagnoles, emmenées par l’université de Valladolid, contribuent aussi à cet instrument. Le CNES est responsable, vis-à-vis de la NASA, de la contribution française à SuperCam. L’instrument est opéré en alternance depuis le LANL et le centre des opérations scientifiques installé au CNES à Toulouse, le FOCSE (French Operations Center for Science and Exploration).

NASA/JPL-Caltech/LANL/CNES/CNRS/ISAE-SUPAERO 2:45 min

Situé à 80 mètres du rover au moment de son décollage, le petit hélicoptère s’est élevé à 5 mètres au-dessus du sol avant de parcourir une distance de 133 mètres pour ensuite revenir atterrir à l’endroit d’où il avait décollé. Le microphone scientifique de SuperCam, développé par l’ISAE-SUPAERO, a enregistré le son émis par la rotation des pales du drone martien au cours de son vol. Ce son possède une fréquence caractéristique de 84 Hz ; elle équivaut au « mi » grave d’un piano ou à la voix de basse d’un être humain.

« C’est une grande surprise pour toute l’équipe scientifique ! » affirme Naomi Murdoch, chercheuse à l’ISAE-SUPAERO qui étudie les données du micro. « Les tests effectués dans un simulateur d’atmosphère martienne pour concevoir cet instrument et nos théories de la propagation du son nous indiquaient que le micro capterait très difficilement les sons de l’hélicoptère. En effet, l’atmosphère de Mars, très peu dense, atténue fortement la transmission des sons. Nous devions avoir un peu de chance pour enregistrer l’hélicoptère à une telle distance. Nous sommes très satisfaits d’avoir réussi à obtenir cet enregistrement qui se révèle une mine d’or pour notre compréhension de l’atmosphère martienne ».

Développé conjointement par l’ISAE-SUPAERO et un consortium de laboratoires du CNRS et de ses partenaires, coordonnés par le CNES, le microphone de SuperCam est dérivé d’un modèle grand public adapté pour résister à l’environnement martien. Il poursuit 3 objectifs scientifiques et techniques substantiels de la mission Mars 2020 :

L’étude du son associé aux impacts laser sur les roches martiennes pour mieux connaître leurs propriétés mécaniques. L’amélioration de la connaissance des phénomènes atmosphériques (turbulence du vent, tourbillons de poussière, interactions du vent avec le rover, et désormais, avec l’hélicoptère).

La compréhension de la signature sonore des différents mouvements du rover (opérations du bras robotique et du mât, roulage sur sol normal ou accidenté, surveillance des pompes, …).

Le microphone avait été mis en route pour la première fois quelques heures après l’atterrissage de Perseverance. Il avait alors enregistré les premiers sons martiens provenant de turbulences dans l’atmosphère. Il est utilisé quotidiennement en conjonction avec l’ablation laser des roches pour l’analyse chimique de Mars.

À PROPOS DE LA MISSION MARS 2020 :

La NASA s’appuie sur le Jet Propulsion Laboratory du Caltech pour le développement de la mission Mars 2020. SuperCam a été développé conjointement par le LANL (Los Alamos National Laboratory, États-Unis) et un consortium de laboratoires rattachés au CNRS, à des universités et établissements de recherche français. Plusieurs universités espagnoles, emmenées par l’université de Valladolid, contribuent aussi à cet instrument. Le CNES est responsable, vis-à-vis de la NASA, de la contribution française à SuperCam. L’instrument est opéré en alternance depuis le LANL et le centre des opérations scientifiques installé au CNES à Toulouse, le FOCSE (French Operations Center for Science and Exploration).

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AeroMAPS : un outil de référence ISAE-SUPAERO pour explorer les futurs possibles de l'aviation !
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AeroMAPS : un outil de référence ISAE-SUPAERO pour explorer les futurs possibles de l’aviation !

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16 mai 2024

AeroMAPS : un outil de référence ISAE-SUPAERO pour explorer les futurs possibles de l’aviation ! ISAE-SUPAERO / SapienSapienS

L’outil AeroMAPS, développé par deux chercheurs de l’ISAE-SUPAERO, Scott Delbecq et Thomas Planès, permet d’évaluer les impacts environnementaux du transport aérien et l’efficacité ou les limites des leviers pour décarboner le secteur !
Pensé initialement pour la recherche et la formation, l’outil est désormais une plateforme multidisciplinaire, open source, accessible aussi bien aux experts qu’aux décideurs institutionnels, industriels ou associatifs. Son développement a été intégré aux travaux de l’Institute for Sustainable Aviation (ISA), institut de recherche interdisciplinaire dirigé par Laurent Joly, et dont l’objectif est d’aborder la question de la transition écologique de l’#aviation dans toute sa complexité.
En jouant sur les leviers de transition du secteur, l’utilisateur d’AeroMAPS peut définir les scénarios dont il souhaite analyser les impacts. Par exemple, la mise en service de nouveaux types d’avions, l’utilisation de nouveaux carburants ou encore le taux de croissance du trafic aérien.
AeroMAPS est la première plateforme d’exploration des scénarios du transport aérien bâtie sur une base méthodologique scientifique open-source. Elle a d’abord été pensée et développée pour permettre aux chercheurs une exploration fine de scénarios de transition du transport aérien. Elle a ensuite rapidement été intégrée à la formation  : d’abord dans le cursus ingénieur de l’ISAE-SUPAERO, puis dans les programmes de formation continue.
Pour faciliter l’utilisation de l’outil, un partenariat a été noué avec Sopra Steria. C’est cet acteur majeur de la tech qui a bâti la nouvelle interface web de la plateforme afin d’améliorer l’expérience utilisateur et la rendre accessible aux décideurs.
Les travaux de recherche ont récemment pris une dimension socio-économique avec un doctorat préparé par Antoine Salgas, en partenariat avec TBS Education. Antoine Salgas a également créé un inventaire de trafic et d’émissions dans le cadre d’une collaboration avec l’université néerlandaise Delft University of Technology. Ces deux volets de sa thèse ont donnée naissance à un outil "satellite" de AeroMAPS, appelé AeroSCOPE, qui permet de partitionner et de régionaliser les analyses.
Aujourd’hui, l’aspect complet et pluridisciplinaire d’AeroMAPS constitue une aide à la prise de décision pour l’ensemble de l’écosystème #aéronautique. Par son expertise scientifique, l’ISAE-SUPAERO contribue ainsi au débat et au futur de l’aviation.
Alexandre LeRoch reçoit le prix de thèse de la Fondation ISAE-SUPAERO pour sa thèse menée à l'ISAE-SUPAERO !
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Alexandre LeRoch reçoit le prix de thèse de la Fondation ISAE-SUPAERO pour sa thèse menée à l’ISAE-SUPAERO !

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18 janvier 2021

Alexandre LeRoch reçoit le prix de thèse de la Fondation ISAE-SUPAERO pour sa thèse menée à l’ISAE-SUPAERO ! SapienSapienS

Alexandre Le Roch, doctorant au Département Electronique, Optronique et Signal (DEOS) reçoit le prix de thèse de la Fondation ISAE-SUPAERO pour ses travaux sur l’Analyse de l’augmentation et de la fluctuation discrète du courant d’obscurité des imageurs CMOS dans les environnements radiatifs spatiaux et nucléaires.
Diplômé de l’Institut National des Sciences Appliquées de Rennes (INSA Rennes) en 2015, Alexandre débute sa thèse à l’ISAE-SUPAERO en 2017 après une période passée chez STMicroelectronics à Singapour. Vincent Goiffon, professeur à l’ISAE-SUPAERO et Cédric Virmontois du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) ont assuré la direction de cette thèse réalisée avec le soutien du CNES et le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA).
Ses travaux de thèse portent sur l’étude des effets des radiations spatiales et nucléaires sur les capteurs d’images CMOS dans le but d’améliorer les instruments spatiaux et le diagnostic des plasmas pour la fusion nucléaire. Plus spécifiquement, l’étude se concentre sur les défauts cristallins induits par les radiations et responsables de l’augmentation du courant d’obscurité. Ces travaux contribuent à l’amélioration des connaissances des principes physiques mis en jeu dans le silicium face aux radiations.
Alexandre est auteur ou co-auteur de 11 publications. Il a présenté ses travaux lors des conférences internationales RADECS 2017, NSREC 2018, IISW 2019 et NSREC 2019. Au cours de sa thèse, il fut le lauréat de différentes distinctions. Parmi elles, lui sont décernés, la bourse internationale « Paul Phelps Award » par le chapitre NPSS d’IEEE (Institut des Ingénieurs Electriciens et Electroniciens) ainsi que le prix du meilleur article étudiant et meilleur article de la conférence RADECS 2019. Alexandre a également participé à l’ouverture de la branche étudiante IEEE à l’ISAE-SUPAERO en 2017 et l’a présidée jusqu’en 2020.
Alexandre Le Roch a soutenu sa thèse en juillet 2020, et travaille actuellement comme ingénieur de recherche à l’ISAE-SUPAERO en collaboration avec le CNES. Ses activités de recherche se concentrent sur la tenue des capteurs d’images CMOS face aux radiations pour de futures missions d’exploration du système Jovien (Jupiter), un environnement radiatif très sévère. Il intègrera bientôt le Goddard Space Flight Center (GSFC) de la NASA pour poursuivre ces travaux sur la tenue aux radiations des systèmes d’imagerie.
𝗜𝗹 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲 𝘀𝗮 𝘁𝗵𝗲̀𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝟯 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲𝘀 𝘁𝗼𝗽 𝗰𝗵𝗿𝗼𝗻𝗼
Un prix de thèse remis par la Fondation ISAE-SUPAERO pour l’excellence des recherches menées et les perspectives d’application de la thèse.
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