L’ISAE-SUPAERO, quels résultats ?

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En s’appliquant la méthode évoquée dans l’article précèdent à l’année 2019, nous estimons que nos activités entrainent les émissions d’un peu plus de 10 000 tonnes d’équivalent CO2 par an soit 6 tonnes de CO2eq par étudiant. A titre de comparaison, nous sommes bien loin des objectifs de neutralité visés par l’accord de Paris à l’horizon 2050 (environ 2 tonnes par personne) alors que dans ce calcul nous ne considérons que la partie des émissions de GES induite par les études de chaque étudiant. Ce qui néglige toute la partie vie personnelle de nos personnels et étudiants.
Si vous avez déjà réalisé votre bilan carbone personnel, ces émissions seraient prises en compte dans votre résultat personnel par l’intermédiaire de la part des émissions de GES induites par les services publics (qui englobent l’enseignement supérieur).

actu 3 - visuel 1

Si on se penche sur nos résultats nous identifions 3 postes majeurs :

  • Les achats (qui englobent le numérique et l’alimentation) qui est le poste d’émission principal alors qu’il n’est quasiment jamais considéré dans les périmètres des bilans carbones d’autres établissement d’enseignement supérieur
  • Le transport qui inclut les déplacements domicile-travail de nos étudiants et personnels, les déplacements professionnels (de nos personnels et des vacataires) et les mobilités internationales de nos étudiants
  • La consommation d’énergie (notamment via le réseau de chaleur)
actu 3 - visuel 2

Ce résultat peut sembler important par rapport au chiffre de 3 tonnes évoqué dans notre premier article toutefois il est utile de rappeler que notre périmètre est très exhaustif et à notre connaissance relativement inédit au sein de l’écosystème de l’enseignement supérieur français.
Si nous ne considérions que le périmètre réglementaire (scope 1&2) et que nous nous comparions à des établissements similaires au nôtre, nous obtiendrions les résultats suivants :

actu 3 comparatif écoles

Quels enseignements pouvons-nous en tirer ?

  • Que le poste des achats, souvent exclus des périmètres, est plus que significatif et devrait être systématiquement quantifié.
  • Qu’en considérant un périmètre exhaustif, on s’aperçoit qu’une large partie des émissions de CO2 ne sont pas prises en compte dans le périmètre du bilan de gaz à effet de serre réglementaire (en plus des achats, on peut noter le transport, l’alimentation, le numérique (qui peut être inclus dans les achats) et les immobilisations)
  • Qu’en considérant les deux points précèdent, on peut considérer que l’ISAE-SUPAERO n’est pas une valeur extrême en termes d’émission de GES

Sur ce dernier point, on peut estimer que les écoles d’ingénieurs ayant des modes de fonctionnement relativement similaires et que les budgets par étudiants étant relativement semblables, il parait probable que ces résultats soient représentatifs de la réalité des impacts de l’ensemble des écoles d’ingénieurs. (Note : certaines écoles n’incluent pas les laboratoires de recherche ce qui pourrait induire quelques variations).


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