Rencontre avec Eric Nguyen Van, doctorant ISAE-SUPAERO dans les domaines du controle et de la conception d’un avion électrique
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An interview with Eric Nguyen Van a PhD student at ISAE-SUPAERO and ONERA working on the design and control of an electrical aircraft.
Q : Pouvez-vous nous dire d’où vous venez et quel était votre parcours académique avant la thèse ?
R : Je viens de Haut-Savoie. J’ai effectué mes études à l’EPFL en Génie Mécanique et je suis resté proche des domaines aéronautique et spatial tout au long de ma formation.
Q : Pourquoi faire une thèse et pourquoi l’ISAE-SUPAERO ?
R : A l’issue de mes études je voulais travailler dans l’aéronautique, avoir un sujet intéressant et surtout continuer à progresser, à apprendre de nouvelles compétences dans mon domaine. J’ai trouvé cette thèse qui me permettait de faire tout ça à travers le site de l’ONERA. Même si la thèse n’était pas mon idée de départ, j’ai pris contact avec mes superviseurs, on s’est bien entendu et le sujet était réellement passionnant donc je me suis lancé. Je suis maintenant en thèse en codirection entre l’ISAE-SUPAERO et l’ONERA.
Q : Pouvez-vous nous expliquer brièvement le sujet de votre thèse ?
R : Je cherche à réduire la trainée d’un avion en diminuant les surfaces qui participent à la stabilité de l’appareil. Un avion moins stable est un avion qui traine moins, en contrepartie il nécessite des systèmes de stabilisation automatique. Ceci est vrai sauf pour la dérive, qui est dimensionnée par le cas de panne moteur. Avec l’arrivée de la motorisation électrique pour les avions, il est possible d’utiliser la poussée différentielle de manière à tout de même réduire sa surface. C’est quelque chose d’entièrement nouveau et ma contribution est d’estimer la viabilité de cette idée.
Q : Comment trouvez-vous la vie à Toulouse ? Une recommandation ?
R : Le bon côté avec Toulouse, c’est qu’on peut profiter des bars et restaurants la semaine et partir dans les Pyrénées le weekend ! Ski, rando, escalade, parapente, je retrouve tout ce qui me manque quand je suis loin des montagnes.
Q : Quel est votre projet pour après la thèse ?
R : Continuer dans l’aéronautique, continuer à apprendre et pourquoi pas me lancer un nouveau challenge ?
Paré pour la descente en parapente au-dessus de Massat dans les Pyrénées