Léo Briand, Alumni et fondateur de VITTASCIENCE

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Après 2 ans de prépa, Léo Briand a intégré l’ISAE-SUPAERO pour poursuivre vers un double diplôme avec polytechnique pour un Master sur l’entrepreneuriat (NDLR : Mastère Spécialisé® Management de Projets Innovants & Entrepreneuriat- MGPIE). Aujourd’hui, cela fait 6 ans qu’il travaille à plein temps sur un projet d’entrepreneuriat commencé à l’ISAE-SUPAERO. Ce projet c’est VITTASCIENCE.

Léo Briand
Léo Briand, Alumni et fondateur de VITTASCIENCE

Quelle est la mission de VITTASCIENCE ? Comment vous est venue l’idée ?

Nous avons commencé ce projet avec des amis à l’ISAE-SUPAERO dans le cadre du projet OSE de l’Institut (programme d’Ouverture Sociale de l’Institut). À l’époque je donnais des cours à des étudiants en parallèle de mes études. Je me suis rendu compte que je pouvais à la fois rendre service aux élèves ainsi qu’aux enseignants. Je sentais que j’avais un impact, et en même temps, l’idée d’entreprendre m’attirait beaucoup. J’ai donc souhaité mettre en commun ma passion pour les sciences et mon goût pour l’entrepreneuriat et l’ouverture sociale.

logo VITTASCIENCE

L’objectif de VITTASCIENCE est donc d’accompagner les enseignants pour rendre l’apprentissage des sciences plus intéressant.

Aujourd’hui nous travaillons avec plusieurs centaines d’établissements. Nous proposons des kits d’expériences pour construire un objet technique (guides pédagogiques et ludiques). Nous accompagnons ainsi les enseignants dans la mise en place du projet au sein de sa classe. En parallèle, nous avons développé des outils numériques gratuits qui permettent à des enseignants partout en France, et dans le monde, de découvrir les sciences, notamment les sciences du numérique, qui sont très en vogue en ce moment puisqu’elles ont été ajoutées au programme scolaire.

Depuis que vous avez débuté votre expérience entrepreneuriale, quelle a été votre plus grande difficulté ?

À plusieurs reprises, Vittascience a complètement changer d’équipe, c’était ça le plus difficile. L’inconvénient quand on commence un projet lorsque l’on est encore étudiant c’est que les gens qui nous entourent au début sont souvent dans une optique de poursuite d’étude plutôt que de vraie création d’entreprise sur le long terme.

Depuis que vous avez débuté votre expérience entrepreneuriale, quelle a été votre plus grande réussite ?

Je suis assez content de la diffusion qu’a pu avoir le ballon solaire (kit nécessaire à la réalisation d’un ballon solaire de 4 mètres de diamètre volant uniquement grâce à l’énergie du soleil). Nous avons eu à peu près 10 000 élèves qui ont réalisé ce projet sur les 4 dernières années. C’est très gratifiant d’avoir autant de participants à un projet que j’ai imaginé !

Nous commençons également à avoir quelques partenariats autour de la plateforme. Il y a une réelle croissance en termes d’usage et d’audience. Je suis fière de rendre service à grande échelle grâce à un produit gratuit qui correspond à des attentes nouvelles.

Pouvez-vous nous décrire une journée type de votre activité ?

C’est très variable. Le matin, il y a souvent des réunions d’équipes car nous avons un gros pôle de Recherche et Développement. Ensuite j’ai une part de mon temps assez significative dédiée à la communication, notamment pour publier sur les réseaux sociaux.
Le reste du temps, j’essaie d’imaginer des partenariats pour établir une stratégie sur du moyen/long terme. Par exemple là nous venons d’avoir un partenariat avec l’éditeur Hatier. C’est très varié en fonction des jours. J’échange également beaucoup avec des enseignants qui me font des retours pour me tenir au courant de ce qui se passe sur le terrain.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune souhaitant entreprendre ?

Il faut tout d’abord bien choisir le moment pour lancer son projet. Ensuite, il me semble que c’est important de croire vraiment en son idée. Il faut également bien choisir les gens avec qui on s’associe, faire attention à ce que ça ne devienne pas trop un projet d’école. Il faut que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. Essayer de ne pas rester seul. Et de manière générale, faire quelque chose qui nous plait et qui a un sens.

Qu’est-ce que votre formation à l’ISAE-SUPAERO vous a apporté dans votre expérience entrepreneuriale ?

La partie associative, notamment OSE, m’a permis de trouver l’idée et d’être au contact des premiers utilisateurs. De manière générale, mon passage à l’ISAE-SUPAERO m’aura permis une ouverture d’esprit sur de nombreux sujets et de développer beaucoup mon réseau.

Pensez-vous que l’option de la voie de l’entrepreneuriat est suffisamment inscrite au sein de l’Institut ?

Je pense que l’ISAE-SUPAERO est plutôt en avance par rapport aux autres écoles. Je pense que c’est une bonne chose et je trouve qu’il y a beaucoup de façon de faire de l’entrepreneuriat au sein de l’Institut.

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