#JournéeInternationaleDesDroitsDesFemmes - Portrait de Julie Devaux, élève ingénieur ISAE-SUPAERO
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Pour célébrer la Journée Internationale des Droits des Femmes du 8 mars, nous vous présentons pendant un mois une galerie de portraits de femmes qui font l’ISAE-SUPAERO. L’occasion de leur demander comment elles perçoivent la place des femmes dans les sciences et dans la société.
Aujourd’hui, nous mettons à l’honneur Julie Devaux.
Elève ingénieure ISAE-SUPAERO en dernière année et spécialisée en sciences des données et de la décision.
Que faîtes-vous à l’ISAE-SUPAERO et qu’est ce qui a été déterminant dans votre parcours ?
Je suis élève ingénieure en dernière année et spécialisée en sciences des données et de la décision. Je suis arrivée à l’ISAE-SUPAERO en 2016 après deux années de classes préparatoires au lycée Hoche de Versailles. Ayant grandi dans une famille d’ingénieurs, je suis attirée par ces études depuis l’enfance et je voue une passion particulière aux mathématiques depuis les Olympiades de Première.
Qu’est-ce qui vous semble important pour l’avenir ?
Pour l’avenir, personnellement, j’espère trouver un emploi avec du sens, qui apporte quelque chose à la communauté, que ce soit par la participation à un projet d’envergure pour améliorer le quotidien de tous, ou encore par la participation à plus petite échelle à l’épanouissement d’autres individus.
Est ce qu’il y a des femmes qui vous inspirent, que vous admirez ?
Aussi loin que je m’en souvienne, ce sont surtout les personnes qui consacrent leur temps aux autres qui m’ont inspirée. Je pourrais mentionner à ce titre certains de mes professeurs ou encore les personnels d’OSE l’ISAE, l’association d’Ouverture Sociale de l’école. Mais une femme en particulier a marqué ma scolarité : la conseillère principale d’éducation de mon lycée, Nathalie Germain, pour son soutien dans mes projets et qui m’a poussée à oser accomplir mes rêves.
Quels sont à votre avis les leviers à activer pour améliorer la place et la part des femmes dans la société, le monde du travail, et leur présence dans les sciences technologiques ?
Pour augmenter la part des femmes dans les sciences technologiques, il me semble important d’agir dès le plus jeune âge pour éveiller des passions qui ne sont pas forcément encouragées dans le milieu scolaire ou familial. Par exemple, en faisant participer les élèves de maternelle et primaire à des projets scientifiques et technologiques. La découverte me semble le plus important car c’est l’occasion de briser les stéréotypes.
Sa bio
En troisième année du cursus ingénieur, Julie passe également le certificat aéronautique et environnement (AIRBUS) et part en stage en juin à Thales Alenia Space à Toulouse, pour travailler sur l’optimisation des trajectoires de satellite.
« J’ai toujours été passionnée par les mathématiques. Dans un futur proche, je souhaiterai trouver un emploi qui me permette de combiner ma passion pour les mathématiques et mon souhait de travailler en équipe, et pas nécessairement dans l’aérospatial »
Stages de césure :
Thales Global Service en écoconception
Virtual Cockpit (start-up – Londres) en datavisualisation
Activités associatives et culturelles :
ISAElles et OSE l’ISAE, deux associations luttant pour l’égalité des chances.
Impro’pulsifs, troupe d’improvisateurs de l’école