3 questions à… Ervan Kassarian, membre du S-Cube de 2015 à 2017

Pourquoi avez-vous rejoint le S-Cube  ?

«  J’ai rejoint le S-Cube en 2015, dès ma première année du cursus Ingénieur, par intérêt pour le spatial. Il y avait plusieurs projets en cours et j’ai choisi le projet de fusée SERA 3, le seul encadré par le CNES. C’est le tout premier projet de fusée à trois moteurs sur lequel le S-Cube a planché. Par conséquent, il a fallu constituer une équipe pour simuler des trajectoires dans le cas où un moteur ne s’allumerait pas. Nous étions trois étudiants sur les trajectoires, une quinzaine en tout sur le projet.  »

Quel temps fort retenez-vous de cette expérience  ?

«  Un temps fort a été le lancement de notre fusée, après deux ans de travail. Pour cela, nous sommes allés au nord du cercle polaire, sur la base spatiale de Kiruna. Nous avons travaillé avec des ingénieurs du CNES et de l’Agence spatiale suédoise. Le lancement s’est très bien passé. Ce fut très stimulant  !  »

Qu’est-ce que ces années au S-Cube vous ont apportées  ?

«  Le point fort de ce projet, c’est d’avoir été encadrés par des professionnels du CNES. On avait des revues régulières, tous les 6 mois, comme pour les vrais projets spatiaux. Cela m’a permis de découvrir le fonctionnement du domaine spatial et de travailler en équipe sur une longue durée. Ça a aussi conforté mon intérêt pour l’espace. Par la suite, j’ai fait une thèse dans le domaine de l’automatique encadrée par l’ISAE-SUPAERO et le CNES, puis j’ai créé ma start-up dans le domaine spatial, DYCSYT.  »