Rencontre avec Raphaël Cohen doctorant ISAE-SUPAERO/Georgia Tech

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Les cotutelles internationales de thèse impliquent deux établissements dans lesquels le doctorant est inscrit, sous la direction d’un directeur dans chaque établissement. Ces dispositifs favorisent les coopérations scientifiques entre les équipes de recherche françaises et étrangères, et la mobilité des doctorants qui effectuent des séjours dans les deux établissements. La soutenance est unique et conduit à la délivrance de deux diplômes de docteur, ou d’un diplôme conjoint.

Rencontre avec Raphaël Cohen, doctorant en cotutelle de thèse internationale entre l’ISAE-SUPAERO et Georgia Tech.

Raphaël, tout d’abord, pouvez-vous nous décrire votre cursus et pourquoi vous avez décidé de faire une thèse de doctorat ?

Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur ENSMA en 2014, et ayant l’opportunité ainsi que la volonté de préparer une thèse, j’ai démarré celle-ci à Georgia Tech aux États-Unis à Atlanta. Ensuite, ayant eu écho de cette possibilité de cotutelle, l’idée de lier Georgia Tech à l’ISAE-SUPAERO dans le cadre de ma thèse fut une évidence. Depuis toujours intéressé par les sciences et en particulier par l’aéronautique, une thèse était pour moi le moyen d’acquérir une connaissance approfondie dans un domaine lié à l’aéronautique, ce que je ne possédais pas en sortie d’école d’ingénieur.

Quel en est le sujet de thèse et qui sont vos encadrants ?

Mon sujet de thèse est le suivant : "Formal Verification of Convex Optimization Algorithms Within Control Systems". Ce sujet est lié à la vérification formelle d’algorithmes d’optimisation (de type convexe) étant destiné à être embarqué pour la commande de systèmes. Mes encadrants sont les docteurs Eric Feron (Professeur à Gerogia Tech) et Pierre-Loïc Garoche (chercheur à l’Onera).

Vous alternez les séjours entre l’ONERA et Georgia Tech. Quelles sont les différences que vous pouvez constater concernant le campus, les étudiants, la façon de travailler et de faire de la recherche ?

Du coté américain, l’université regroupe des étudiants de vastes domaines et rassemble donc un nombre d’étudiants considérable. Aux États-Unis, les doctorants doivent suivre des cours, ont des examens et sont donc considérés comme des étudiants, ce qui n’est pas le cas lorsque je travaille à l’Onera. En France, les doctorants sont considérés comme des chercheurs à part entière avec moins de contraintes.

Que vous apportent ces séjours à l’international d’un point de vue personnel et dans l’optique de votre futur projet professionnel ?

D’un point de vue personnel, ces séjours à l’international sont très enrichissants. J’y découvre une nouvelle culture, façon de vivre. La culture américaine est déjà quelque chose de relativement connu en France mais partir y vivre pour une longue durée est tout autre chose. Du point de vue professionnel, les avantages d’un programme de cotutelle sont considérables. En effet, étant maintenant lié à l’Onera, l’ISAE-SUPAERO et Georgia Tech, j’y ai développé un réseau que je n’aurais jamais pu obtenir autrement.

Photo R. Cohen campus GeorgiaTech

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